E’ trascorso poco più di un mese da quando come campagna “Siamo qui - Sanatoria subito” abbiamo pubblicato “l’Appello per la sanatoria dei migranti irregolari ai tempi del Covid-19”, con il quale chiedevamo al governo un’immediata regolarizzazione di tutte le persone sprovviste di permesso di soggiorno presenti in Italia, estesa a coloro che titolari di un permesso precario sono a serio rischio irregolarità.
L’ampia risonanza dell’appello, sottoscritto da quasi 500 realtà sociali e migliaia di adesioni individuali, e le successive iniziative virtuali hanno dimostrato come il tema del pieno riconoscimento dei diritti alle persone migranti, scomparso per molti mesi dall’agenda della politica istituzionale, sia invece ampiamente sentito e costituisca una delle priorità del nostro paese. Sui diritti fondamentali non ci può essere alcun compromesso: è giusto e doveroso garantirli ed estenderli a chi ne è privo, a maggior ragione in un momento di crisi sanitaria ed economica come quella che stiamo vivendo.
Le dichiarazioni pubbliche del Governo invece indicano un orientamento opposto. La feroce polemica che contrappone i ministri del Lavoro e degli Interni dimostra come il problema non sia garantire i diritti alle persone, ma la mano d'opera al settore agricolo! Le bozze di legge che stanno circolando sono largamente insufficienti, pur configurando uno spazio di discussione dentro al quale dobbiamo inserire con forza la nostra voce. Il provvedimento che segnerà la vita di seicentomila persone migranti potrebbe essere contenuto già nel prossimo "decreto maggio" che il Governo presenterà a brevissimo. In queste ore, alle dichiarazioni dei ministri sta facendo eco la stomachevole retorica delle destre xenofobe e razziste.
È urgente una presa di parola pubblica, visibile ed incisiva mentre è aperto il dibattito pubblico su questo tema, dobbiamo costruire un’agenda di iniziative e di mobilitazione per conquistare una regolarizzazione slegata dal ricatto del lavoro.
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Assemblée nationale télématique : Nous sommes ici – Régularisation immédiate
Un peu plus d'un mois s'est écoulé lors la publication de “l’Appel en faveur d’une régularisation des migrants irréguliers à l’époque du covid-19” par la campagne “Nous sommes ici – Régularisation immédiate”. A travers de cet appel, nous demandions au gouvernement une régularisation généralisée pour toutes les personnes présentes sur le territoire italien qui sont dépourvues d’un titre de séjour ou qui possèdent un permis de séjour temporaire et risquent de devenir des « sans papiers » irréguliers.
La grande adhésion qui a rassemblé presque 500 organisations sociales ainsi que des milliers d’adhésions individuelles autour de cet appel et les initiatives virtuelles suivantes ont démontré que la pleine reconnaissance des droits aux personnes immigrées est un sujet important qui a disparu du programme politique institutionnel. Notamment, il s’agit d’un sujet auquel on est très sensible parce qu’il représente l’une des priorités de notre Pays. En matière de droits fondamentaux aucun compromis n’est admissible : il est nécessaire de garantir ces droits fondamentaux et de les étendre à tous ceux qui en sont dépourvus, notamment pendant la crise sanitaire et économique que nous sommes en train de vivre.
Par contre, les déclarations publiques du gouvernement montrent une direction opposée. La forte polémique qui a éclaté entre la Ministre du Travail et la Ministre de l’Intérieur met en évidence que le problème ne concerne pas la garantie des droits, mais la manœuvre nécessaire au secteur agricole ! Les projets de loi qu’on propose pendant ces jours sont tout à fait insuffisantes ; en tous cas, elles créent une espace de discussion autour de cette thématique sur laquelle nous pouvons hausser notre voix. La mesure qui marquera la vie de six cent mille migrants pourrait déjà être présente et clarifiée dans le prochain « décret de mai », que le gouvernement présentera bientôt. Pendant ces heures, les déclarations des ministres se font l'écho d’une rhétorique nauséabonde des droites xénophobes et racistes.
Une prise de parole publique, visible et efficace, s'impose de toute urgence alors que le débat public sur cette question est ouvert. Il faut créer un programme d'initiatives et de mobilisation pour atteindre une régularisation qui ne soit pas liée au chantage à l’emploi.
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